Le Parc National du Mercantour fait partie des derniers-nés des 9 parcs nationaux français. Ce territoire protégé de 68500 ha s’étend sur plus de 120 km du col de Tende à l’Ubaye. Il remplit deux missions essentielles : la protection et l’étude du milieu naturel, l’accueil et l’information des visiteurs en quête de tourisme nature.
Mont Bégo, qui culmine à 2872 m, partage en deux vallées un territoire abritant un trésor archéologique de plus de 30 000 gravures rupestres. Voici la Vallée des Merveilles et le Val de Fontanalbe. Classés Monuments Historiques en 1989, ces sites exceptionnels de beauté attirent aujourd’hui des milliers de randonneurs passionnés.
Dans ce paysage grandiose, façonné par les glaciers du quaternaire et parsemé d’une myriade de lacs, les bergers de l’âge du bronze (1800-700 av. J.-C.) ont signé leur présence sur les rochers. Outils, armes, animaux, figures anthropomorphes et géométriques gravés ça et là expriment encore la mémoire de ces hommes, qui n’étaient pas des artistes, mais qui passaient dans ces montagnes et ressentaient violemment la beauté, la force et le mystère.
600 km de sentiers balisés permettent la découverte de cet espace et
sur les sites les plus fréquentés, des circuits d’interprétation,
composés de tables de lecture illustrées, facilitent la compréhension
du patrimoine naturel et humain du site concerné.
Parce qu’on ne
peut le parcourir qu’à pied, tout véhicule y compris VTT n’ayant droit
de cité, le Parc National du Mercantour est un véritable paradis du
tourisme vert, entièrement voué à la nature.
Pour visiter le site, 3 possibilités :
1. librement sur les sentiers autorisés, jalonnés de circuits d’interprétation,
2. avec un accompagnateur agréé (liste auprès des Offices de Tourisme
et des Maisons du Parc National du Mercantour),
3. grâce à un service régulier de visites guidées.
Commentaires
Charlotte Pétillon est une danseuse. Tout dans sa vie la ramène à la danse. « Lors des repas de famille, Charlotte enfilait un tutu et dansaitau dessert. C’était systématique », confesse sa mamanVéronique. Il faut dire que la demoiselle aurait pu en faire son métier. « J’ai intégré le sport-étude au collège. Je faisais cinqheures de danse par jour », avoue la jeune Grassoise. Pourtant,c’est vers le Droit qu’elle s’est dirigée.
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